Le directeur de collection lisant mon courrier


Bonjour à tous,
Je vais parler d’abord de la Collection.

Merci de vous être déplacé dans ce lieu très spécial qu’Alain-Dominique Gallizia a mis à notre disposition. Certains d’entre vous connaissent notre hôte, il est l’un des meilleurs connaisseurs du street art en France et en Europe. Je le remercie doublement car il a également bien voulu préfacer le premier roman de cette collection que j’ai l’honneur d’animer au sein des éditions Riveneuve.

Quel meilleur endroit pouvait-on en effet espérer pour inaugurer ce double événement : la collection et le premier roman dédié à l’univers du street art . Véritable caverne d’Ali Baba du tag et du graff, ce lieu réunit les œuvres des meilleurs artistes de cette discipline. C’est donc sous leurs auspices que cette nouvelle collection prend son envol. Car c’est bien un envol dont il s’agit.

Bien ! Mais, me direz vous, pourquoi lancer une autre collection alors qu’il en existe des milliers au sein desquels se publient chaque année plus 60,000 titres ! Que vient faire ce frêle esquif dans ce Niagara de papier ? Niagara au débit de un million de volumes par jour N’avez-vous pas peurde disparaître dans les remous ? De boire la tasse ?
Et bien non !
Nous sommes de ceux qui croient au contraire que cette inflation est bien le signe qu’il faut renouer avec le véritable imaginaire urbain. Cet imaginaire ne doit pas être un alibi pour accréditer un formalisme de la nouveauté, comme on nous a habitué à le croire ; et moins encore, comme bonne conscience à l’égard des « cités ». Car l’un comme l’autre entérinent un conformisme qui ne dit pas son nom.

Entre ces deux postures, il y a place pour des fictions qui prennent toute la mesure de la ville dans sa radicale expérience de la transformation. Ces textes-là sont rares.

Repérer et publier ces fictions, voilà toute l’ambition de cette collection.

Maintenant qui est Nathanaël Fox ? Et bien soit ! Je ferai comme un illustre prédécesseur a qui on a prêté cette phrase définitive laquelle au demeurant il n’a jamais prononcée « Mme Bovary c’est moi ! » Et bien moi aussi je dirai « Nathanaël Fox , c’est moi ! » . Vous voilà donc rassuré ! Et pour vous le prouver je vous faire la lecture du courrier électronique que l’écrivain m’adressé hier
et qu’il m’a demandé de vous le lire.

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