"La nuit du tagueur"et le génie des lieux, le 19 novembre à 14h 30, Parc Lucie-Aubrac, les Lilas

Voulez-vous savoir quels lieux m'ont inspirés? Voulez-vous connaître comment le génie des lieux opère ?  Je vous convie à un parcours romanesque dans cette petite ville des Lilas qui a servi de toile de fond à mon roman . L’itinéraire sera ponctué de brèves lectures qui mettront les participants en situation. L’itinéraire d’une durée au moins deux heures commencera sous le préau du parc Lucie-Aubrac à 14h30 se terminera par une signature à la librairie « Folies d’encre » 3, rue du Garde-Chasse à 17h. Venez nombreux.

Rencontre au Moulin à Café , le mercredi 19 octobre à 19h

                                           
Salut à tous ! 

Après un long silence, je vous  redonne des nouvelles.
(Mieux vaux tard que jamais). Et ceci pas plus tard  que la semaine prochaine. Je vous attends pour des lectures et des performances synesthésiques. 

Au plaisir de vous y voir. Soyez nombreux. on s'amusera.
En attendant quelques critiques qui ont paru sur mon roman.   Ca dépote. Je prépare un autre rencontre en novembre aux Lilas. Mais une chose à la fois. Une autre fois  j'aborderai une question grave et néanmoins insoluble. Les graffeurs lisent-ils?  

 
 
 




Je serai au "Street art in Paris" Place Saint-Sulpice

Venez AU STREET ART FESTIVAL DE PARIS

Du 20 au 22 juin 2011
J'y serai du Lundi 20 juin de 17h à 18h
Mardi 21 et mercredi 22 juin de 11h à 20h
mercredi 22 de 18h à 19h stand 425-427
Place Saint-Sulpice
Quartier Saint-Germain-des-Prés
75006 Paris

M° Saint-Sulpice et Mabillon

On ne peut pas être partout !


Le responsable de la collection URBANIA me remplaçant pour signer mon roman;une vue en catimini

Des murs de Jéricho à Boulogne


Jéricho Palestine , 14 juin

Voici la lettre lue à Boulogne lors du lancement le 15 juin

Cher Fulvio,

Je croyais pouvoir me libérer à temps pour venir assister au lancement de mon bouquin mais je suis bloqué ici à Jéricho où m’a entraîné, en début de semaine, mon ami Peter pour réaliser un graff sur les murs. Histoire de commémorer le 6e anniversaire de la restitution de la ville à l’autorité palestinienne, et d’activer, on peut rêver, le processus de paix dans la région ! Ceci pour dire que je ne pourrais pas être des vôtres ce mercredi et je le regrette, pour le lancement de mon livre. Tu m’excuseras donc auprès de mon public lecteur que je devine nombreux. Et puis on se connaît assez même si tu es plus vieux que moi pour prendre ma place et assumer cette fonction d’auteur. Dis-leur que c’est toi qui a écrit ce roman. Voilà tout. Ca va les rassurer. Et moi aussi d’ailleurs. Aujourd’hui il y a trop d’auteurs et pas assez de véritables créateurs. C’est ce qui m’a séduit dans ton projet de collection ; c’est aussi ce qui me rapproche des graffeurs. Leur signature, leur tag est une manière de se manifester sans se montrer. Ca me plaît ça. C’est comme ça que l’on invente vraiment. Mon roman, notre roman devrais-je dire maintenant ! est une manière de leur rendre hommage ; d’artiste à artiste.

Tu m’apprends que c’est le premier roman dédié au Street art. J’en suis ravi bien que je crains que personne ne le sache vraiment à commencer par les premiers intéressés.
Mais ce n’est pas grave. L’essentiel n’est-il pas que ceux qui se reconnaissent s’en emparent ? J’espère que ces mots les toucheront même ceux qui rigolent dans leur barbe et doutent de mon existence en pensant que je suis ton pseudo, un artifice de plus. Laissez- le dire. Toi et moi nous savons bien que cela n’est pas vrai. Maintenant va ! Au boulot. Signe-leur des dédicaces et sois inspiré.

Le directeur de collection lisant mon courrier


Bonjour à tous,
Je vais parler d’abord de la Collection.

Merci de vous être déplacé dans ce lieu très spécial qu’Alain-Dominique Gallizia a mis à notre disposition. Certains d’entre vous connaissent notre hôte, il est l’un des meilleurs connaisseurs du street art en France et en Europe. Je le remercie doublement car il a également bien voulu préfacer le premier roman de cette collection que j’ai l’honneur d’animer au sein des éditions Riveneuve.

Quel meilleur endroit pouvait-on en effet espérer pour inaugurer ce double événement : la collection et le premier roman dédié à l’univers du street art . Véritable caverne d’Ali Baba du tag et du graff, ce lieu réunit les œuvres des meilleurs artistes de cette discipline. C’est donc sous leurs auspices que cette nouvelle collection prend son envol. Car c’est bien un envol dont il s’agit.

Bien ! Mais, me direz vous, pourquoi lancer une autre collection alors qu’il en existe des milliers au sein desquels se publient chaque année plus 60,000 titres ! Que vient faire ce frêle esquif dans ce Niagara de papier ? Niagara au débit de un million de volumes par jour N’avez-vous pas peurde disparaître dans les remous ? De boire la tasse ?
Et bien non !
Nous sommes de ceux qui croient au contraire que cette inflation est bien le signe qu’il faut renouer avec le véritable imaginaire urbain. Cet imaginaire ne doit pas être un alibi pour accréditer un formalisme de la nouveauté, comme on nous a habitué à le croire ; et moins encore, comme bonne conscience à l’égard des « cités ». Car l’un comme l’autre entérinent un conformisme qui ne dit pas son nom.

Entre ces deux postures, il y a place pour des fictions qui prennent toute la mesure de la ville dans sa radicale expérience de la transformation. Ces textes-là sont rares.

Repérer et publier ces fictions, voilà toute l’ambition de cette collection.

Maintenant qui est Nathanaël Fox ? Et bien soit ! Je ferai comme un illustre prédécesseur a qui on a prêté cette phrase définitive laquelle au demeurant il n’a jamais prononcée « Mme Bovary c’est moi ! » Et bien moi aussi je dirai « Nathanaël Fox , c’est moi ! » . Vous voilà donc rassuré ! Et pour vous le prouver je vous faire la lecture du courrier électronique que l’écrivain m’adressé hier
et qu’il m’a demandé de vous le lire.